Situés entre la route de Castres et l’axe avenue Jean-Rieux-route de Revel, les quartiers Terrasse-Firmis-Martini-Limayrac ont été urbanisés de façon récente sous forme de juxtaposition de Zones d’Aménagement Concerté (Z.A.C.) 
• la ZAC de La Terrasse (créée en 1970), 1600 logements (elle se situe entre le chemin de la Terrasse, les rues Lartet et Jean Coras, le chemin Mal Clabel, Clair-Bois et le chemin de Bitet) ;
• la ZAC de Martini (1977), 370 logements (entre le chemin de Firmis et le chemin de La Terrasse, au sud de la rue Allègre) ;
• la ZAC de Firmis (1983), 550 logements (entre le chemin de Firmis et le chemin de La Terrasse, au nord de la rue Allègre) ;
• la ZAC de Grande Plaine (1990), 330 logements à Sarabelle et 150 dans la partie basse de Limayrac (entre le chemin de Limayrac et la rue Pons-Capdenier, jusqu’au périphérique) ;
• la ZAC de Limayrac (1999), 800 logements (entre le chemin de Firmis, la rue Lucien Baroux, la rue Julia et le bois de Limayrac).

A ces ZAC s’ajoutent quelques réalisations ponctuelles : « Aux Arts », 120 logements, les « Hauts de Deltour », 110 logements et « Le clos du Levant », 120 logements.

Soit au total 4150 logements implantés en moins d’une trentaine d’années. On peut regretter que ces implantations se soient effectuées sans plan d’ensemble, avec un début de cœur de quartier autour de l’église du Christ-Roi, de la maison de quartier et d’un petit centre commercial, trois lieux de vie qui se tournent le dos, le centre commercial ayant d’ailleurs fini par fermer définitivement. Le centre commercial de Firmis 2 a réussi à devenir le lieu de vie le plus actif du quartier, et on peut regretter que la Poste ait décidé d’y fermer son bureau.

Ce quartier a cependant trois atouts :
plusieurs zones boisées qui en font un quartier relativement « vert » ; deux d’entre-elles sont publiques (bois de Limayrac et bois de Sarabelle) et deux privées (Clair-Bois et partie privée du bois de Limayrac) ;Retour ligne automatique
une mixité d’habitat juxtaposant des immeubles de taille généralement limitée à R + 4 et des maisons individuelles en R + 1 le plus souvent ;
• enfin, la proximité du parc de loisir de la Plaine, de la Cité de l’Espace et de la zone d’activité de Grande Plaine.

Depuis 1975, le Comité de La Terrasse y développe à la fois une action de défense et d’amélioration du cadre de vie, et une action d’animation socio-culturelle

Par Michel Pouget